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Paroisse Assomption de Notre-Dame
Chronique 5
6ième dimanche du Temps ordinaire, année de notre Seigneur 2025
Pourquoi appelons-nous les prêtres « Père » ?
Chers Frères et Sœurs en Jésus-Christ,
Jésus dit : « Et ne donnez à personne sur la terre le nom de Père, car il n’est pour vous qu’un seul Père, celui des cieux. » (Mt 23, 9, Crampon). Certains protestants critiquent l’usage catholique du terme « Père » pour désigner les prêtres, interprétant ce verset de manière littérale. Pourtant, replacé dans son contexte, Jésus ne condamne pas l’usage des titres en soi, mais plutôt l’orgueil et l’hypocrisie des scribes et des pharisiens qui cherchaient des honneurs.
La Bible utilise le mot « père » dans des contextes spirituels. Paul écrit : « c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l’Évangile » (1 Co 4,15, Crampon), se présentant comme un père spirituel. De même, Élisée appelle Élie « Mon père ! » (2 R 2,12, Crampon), soulignant une relation spirituelle respectueuse.
Appeler un prêtre « Père » reflète son rôle spirituel. Par son ministère, il guide, enseigne et administre les sacrements, participant à la paternité de Dieu. Ce titre ne rivalise pas avec celui de Dieu, mais en témoigne, rappelant que tout père spirituel agit en Son nom.
Ainsi, ce geste de foi et de respect trouve son fondement dans l’Écriture et la Tradition de l’Église.
Dans la prochaine chronique, nous explorerons ce que l’on entend par la « Tradition de l’Église ». Pourquoi cette tradition est-elle si essentielle pour la foi catholique et comment elle se transmet de génération en génération, guidant l’Église à travers les âges.
In Maria, spes nostra,
Conrad B. Piché
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