Sous le manteau de Notre-Dame - Chronique #27 - Conrad B Piché

Se nourrir l’âme en moins de 250 mots !

Paroisse Assomption de Notre-Dame

Chronique 27

27ième Semaine du Temps Orinaire, année de notre Seigneur 2025

Qu'est-ce le péché? (Partie 4/4)

Chèrs Frères et Sœurs en Jésus Christ,

Au fil des dernières chroniques, nous avons pris le temps de préciser ce qu’est le péché : une rupture avec Dieu, parfois légère (péché véniel), parfois marquée dès l’origine (péché originel). Pour clore cette série, parlons du péché mortel, celui qui met directement en péril la vie divine en nous.

Le Catéchisme enseigne que le péché mortel est une faute qui « détruit la charité dans le cœur de l’homme » (§ 1855). Autrement dit, il coupe radicalement la relation vivante avec Dieu. Pour qu’il y ait péché mortel, trois conditions doivent être réunies (§ 1857) : (i) matière grave (par exemple : l’homicide, l’adultère, la profanation des sacrements, le refus conscient de la foi, etc.) ; (ii) pleine conscience de la gravité de l’acte ; (3) consentement délibéré de la volonté.

Si l’une de ces conditions manque, le péché reste véniel, mais si elles sont toutes présentes, l’âme se prive de la grâce sanctifiante et a besoin du sacrement de la réconciliation pour être rétablie dans l’amitié de Dieu.

Cela peut sembler lourd, mais il ne faut pas oublier que la gravité du péché mortel souligne surtout la grandeur de l’amour de Dieu : un tel don de sa vie suppose que nous ayons la liberté de l’accepter, ou de le rejeter. Comme l’écrit saint Paul : « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé »
(Rm5,20,Crampon).

C’est justement pour cela que nous recevons les sacrements, signes concrets de cette grâce qui nous sauve. La prochaine chronique s’arrêtera donc sur le baptême, le premier de ces sacrements, qui fait de chacun de nous des prêtres, prophètes et rois en Jésus-Christ.

In Maria, spes nostra,

Conrad B Piché

L’arche de Noé fut sans doute une figure de Marie ; car, si l’arche offrit un abri à tous les animaux de la terre, le manteau de Marie sert de refuge à tous les pêcheurs --- Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, chap. III, partie II.

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