Sous le manteau de Notre-Dame - Chronique #25 - Conrad B Piché

Se nourrir l’âme en moins de 250 mots !

Paroisse Assomption de Notre-Dame

Chronique 25

25ième Semaine du Temps Orinaire, année de notre Seigneur 2025

Qu’est-ce que le péché ? (Partie 2/4)

Chèrs Frères et Sœurs en Jésus Christ,

Après avoir défini le péché somme une rupture de communion avec Dieu, nous abordons aujourd’hui le péché originel, une réalité unverselle et profondément personnelle.  La Genèse en donne le récit symbolique : Adam et Eve, séduits par le serpent, ont désobéi au cammandement divin en voulant être comme des dieux. Par ce geste, ils ont rompu la confiance et introduit le désordre dans le monde.

Le péché originel n’est pas une faute que nous aurions personnellement commise, mais un état hérité. Saint Paul l’affirme : « par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort….Et ainsi la mort a passé dans tous les hommes «  (Rm 5,12, Crampon ). Nous naissons dans une humanité blessée : intelligence obscurcie, volonté affaiblie, inclination au mal ; voilà ce que l’Église appelle concupiscence --- elle demeure même après le baptême.

Le baptême, pourtant, efface totalement la faute originelle et nous fait renaître «  de l’eau et de l’Esprit «  (Jn 3,5, Crampon ) ; il restitue la grâce sanctifiante, nous rend enfants de Dieu et membre de l’Église du Christ. La concupiscence subsite pour éprouver notre liberté, mais la culpabilité est lavée : la porte du salut est ouverte.

Dès la chute, Dieu a promis un Sauveur : « je mettrai une inimité entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité «  (GN 3,15 Crampon ). Le Christ, nouvel Adam, a accompli cette promesse en vainquant le péché par Sa Mort et Sa résurrection.

Dans la prochaine chronique, nous réfléchirons au péché véniel. Ces blessures plus légères qui, sans rompre notre amitié avec Dieu, l’affaiblissentss et appellent une conversion constante.

In Maria, spes nostra,

Conrad B Piché

L’arche de Noé fut sans doute une figure de Marie ; car, si l’arche offrit un abri à tous les animaux de la terre, le manteau de Marie sert de refuge à tous les pêcheurs --- Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, chap. III, partie II.

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