Sainte-Marie Mère de Dieu

Sous le manteau de Notre-Dame - Chronique #14 - Conrad B Piché

Publié : Apr-23-2025

Se nourrir l’âme en moins de 250 mots !

Paroisse Assomption de Notre-Dame

Chronique 14

Octave de Pâques, année de notre Seigneur 2025

Pourquoi Dieu a-t-il choisi de souffrir sur la croix ? (Partie 2/2.)


En cette octave de Pâques, poursuivons notre méditation sur la souffrance du Christ.  Apès avoir vu comment la croix est une réponse à la rupture créée par le péché, nous pouvons maintenant approfondir le sens du sacrifice du Christ et son accomplissement.

Le sang versé par Jésus sur la croix a une signification capitale.  Dans la tradition biblique, le sang représente la vie et la purification.  Dès l’Ancien Testament, le sang des sacrifices animaux était un signe de réconciliation avec Dieu. Cependant, ces sacrifices étaient insuffisants et ne pouvaient offrir qu’une purification partielle. Le sacrifice de Jésus, en versant son sang, est l’accomplissement ultime de cette préfiguration. Par son sang, Jésus nous purifie de nos péchés et nous réconcilie
définitivement            avec     Dieu.

Ce choix, dans le plan divin, n’était pas strictement nécessaire, mais choisi librement par amour.  Comme l’enseigne saint Thomas d’Aquin, la souffrance du Christ est l’espression suprême de l’amour de Dieu. Ce sacrifice n’élimine pas seulement le mal, mais permet à l’humanité de retrouver la dignité et d’accéder à la vie éternelle/

La résurrection du Christ, qui suit sa mort sur la croix, marque la victoire sur le péché et la mort.  Par ce sacrifice,  Jésus ouvre à tous la porte du salut et de la vie nouvelle, nous permettant de participer à cette victoire et de vivre la lumière de la résurrection.

Dans la prochaine chronique, nous aborderons l’importance de notre sacrifice chrérien, notamment à travers l’offrande faite durant la messe, qui nous unit au Christ.

In Maria, spes nostra,

Conrad B Piché

L’arche de Noé fut sans doute une figure de Marie ; car, si l’arche offrit un abri à tous les animaux de la terre, le manteau de Marie sert de refuge à tous les pêcheurs --- Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, chap. III, partie II.

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