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Paroisse Assomption de Notre-Dame

Chronique 13

Semaine Sainte, année de notre Seigneur 2025

Pourquoi Dieu a-t-il choisi de mourir sur la croix? (Partie 1/2.)

La question  qui se pose aujourd’hui est une question extrêmement lourde, un mystère insondable qui dépasse notre compréhension humaine : pourquoi Dieu dans sa toute-puissance, a-t-il choisi de souffrir sur la croix pour nous sauver ?  Nous devons d’abord rappeler que ce sacrifice, bien qu’il n’ait pas été absolument  nécessaire, était conditionnellement nécessaire. Dieu n’était pas contraint par une obligation externe, mais a librement choisi ce chemin pour accomplir notre salut.  Ce mystère d’amour se dévoile dans le fait que Dieu, dans sa sagesse infinie, n’a pas écarté la souffrance, mais l’a embrassée par amour pour l’humanité.

Le péché originel d’Adam a brisé l’harmonie parfaite entre l’humanité et Dieu.  La souffrance du Christ sur la croix répond donc à cette rupture.  Par son sacrifice, Jésus rétablit la communion brisée et offre aux hommes une nouvelle chance de réconciliation avec Dieu.  Dans ce geste, Jésus nous révèle l’intensité de l’amour de Dieu, qui, au lieu de condamner l’humanité, choisit de l’accompagner dans sa souffrance et de la sauver à travers elle.

La souffrance du Christ, loin d’être une contrainte imposée, devient un acte de pure rédemption.  En s’offrant librement à la douleur, Jésus transforme cette soufrance en un moyen de restaurer la relation brisée entre Dieu et l’humanité, et d’offrir à chacun un chemin de réconciliation et de salut.

Dans la prochaine chronique, nous poursuivrons cette réflexion en dcouvrant comment, à travers ce sacrifice, Dieu nous offre une vie nouvelle.

In Maria, spes nostra,

Conrad B Piché

L’arche de Noé fut sans doute une figure de Marie ; car, si l’arche offrit un abri à tous les animaux de la terre, le manteau de Marie sert de refuge à tous les pêcheurs --- Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, chap. III, partie II.

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