Sous le manteau de Notre-Dame - Chronique 22

Se nourrir l’âme en moins de 250 mots !

Paroisse Assomption de Notre-Dame

Chronique 22

11ième Semaine du Temps Orinaire, année de notre Seigneur 2025

Que sont les vertues théologales ? (Partie 2/3)

Chèrs Frères et Sœurs en Jésus Christ,

Après la foi, qui est l’adhésion confiante à la parole de Dieu, vient l’espérance : cette vertu théologale qui nous tourne vers l’avenir, non par naïveté, mais par confiance dans les promesses de Dieu.  Tandis que la foi nous fait croire que Dieu agit, l’espérance nous donne la certitude qu’il nous conduira à la vie éternelle, malgré les épreuves et nos faiblesses.  

Dans le contexte de l’année jubilaire dédiée à l’espérance, il est bon de redécouvrir cette vertu qui n’est pas une simple attente passive.  Elle est une force qui nous soutient dans le combat spirituel et nous empêche de tomber dans le découragement. Elle repose sur la fidélité de Dieu, qui ne déçoit jamais. Comme l’écrit saint Paul : « l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par l’Esprit-Saint qui nous a été donnée »  (Rm 5,5, Crampon). Et encore : « nous avons mis notre espoir dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes »  (1 Tm 4,10 Crampon).

L’espérance sait que le salut est déjà commencé, mais pas encore accompli ; elle soutient le pèlerin en marche, le pénitent en lutte, le cœur blessé en quête de guérison ; elle est humble et persévérante, patiente ; elle regarde vers le Ciel tout en habitant la terre.

Dans la prochaine chronique, nous parlerons de la charité, sommet et accomplissement des deux premières vertus.

In Maria, spes nostra,

Conrad B Piché

L’arche de Noé fut sans doute une figure de Marie ; car, si l’arche offrit un abri à tous les animaux de la terre, le manteau de Marie sert de refuge à tous les pêcheurs --- Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, chap. III, partie II.

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